Pénurie d'informaticiens.

Le virage numérique s'accélère dans bien des entreprises. Aujourd'hui, la moitié des informaticiens sont employés par des compagnies dont la raison d'être n'a rien à voir avec l'informatique. La demande pour ces travailleurs est tellement forte qu'on fait face à une sérieuse pénurie de main-d'œuvre.

 

Les informaticiens, les programmeurs... les employeurs se les arrachent présentement à Montréal. « On doit actuellement recruter à l'étranger, car on ne peut pas combler les postes ici », explique le PDG d’Alithya, Paul Raymond.

« On a créé plus de 900 emplois au cours des dernières années, mais on a encore plus de 300 postes que l'on cherche activement à combler. » Le grand patron de la firme de service-conseil en informatique dispose d’une trentaine de recruteurs qui travaillent à temps plein pour trouver du personnel qualifié.

 

En raison du virage numérique, « il y a environ 12 000 nouveaux emplois qui se créent au Québec en informatique ou dans le domaine numérique chaque année », dit M. Raymond.

Depuis l’an dernier, 51 % des jobs (en informatique) sont dans des entreprises qui ne sont pas spécialisées en informatique. C'est dans les banques, les compagnies d'assurance, les manufacturiers. Ce n'est pas juste dans les compagnies comme la mienne.

Paul Raymond, PDG d’Alithya :« C'est un gros changement qui est passé inaperçu et qui n'ira pas en ralentissant », ajoute-t-il.

 

En 2021, 84 % des emplois en informatique se retrouveront dans des industries non liées à l’informatique, selon les données du Conseil des technologies de l’information et des communications (CTIC), comparativement à 53 % en 2016.

Le système scolaire n’arrive pas à répondre à la demande grandissante d’informaticiens. Paul Raymond souligne que le nombre d’étudiants en informatique dans les universités est sensiblement le même qu’il y a 15 ans.

 

« Au Québec, on produit, bon an mal an, environ 3000 nouveaux gradués », affirme M. Raymond, rappelant qu’il faut pourvoir 12 000 nouveaux postes dans le secteur chaque année. « C'est simple, il y a une pénurie de 9000 emplois potentiels qui ne sont pas comblés en informatique au Québec chaque année. Il faut encourager les jeunes, surtout les filles, à aller dans des programmes informatiques. » (…)

 

Source : Extrait d’article tiré de Radio-Canada

 

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