Les défis du recrutement monopolisent beaucoup d'énergie en Mauricie

La pénurie de main-d'œuvre qui frappe la région de Louiseville, en Mauricie, n'empêche pas une entreprise de textile d'investir et de faire face au défi du recrutement. Atelier Paulin de Saint-Paulin devra embaucher huit employés additionnels, dont des couturières, une denrée particulièrement rare sur le marché de l'emploi par les temps qui courent.


«Ça va en prendre d'autres parce que dans notre personnel, j'ai des gens qui sont avec nous depuis 30 ans, donc vous comprendrez qu'ils sont près de la retraite», a indiqué Sonia Chevalier, vice-présidente de l'entreprise.


Les 50 employés participent aussi aux efforts de recrutement. «On parle à beaucoup de monde et on demande toujours à nos amis s'ils veulent venir travailler», a dit Mario Lambert.


Le député de Maskinongé, Marc H. Plante, convient que la rareté de la main-d'œuvre est préoccupante. «On est rendu à un point critique. Donc les entreprises nous disent: «on veut investir, on veut travailler, mais trouvez-nous des employés», a indiqué l’élu libéral.


Aliments Prémont de Sainte-Angèle-de-Prémont, qui se spécialise dans la transformation porcine, a dû se tourner du côté de Montréal pour pourvoir ses postes disponibles. Chaque jour, une vingtaine de travailleurs font le trajet aller-retour depuis la station de métro Saint-Michel à bord d'un véhicule de transport scolaire, soit près de 300 kilomètres. Beaucoup sont des immigrants ayant un permis de travail et aucun ne se plaint de son sort.


«Pour moi, c'est la joie», a lancé un travailleur d'origine angolaise.


«Je n'ai pas de fatigue. Je suis père de famille. Si je reste là-bas à Montréal, je n'ai pas de travail. Mon travail c'est ici. Il faut travailler pour avoir du pognon», a-t-il ajouté.


Source : TVA Nouvelles

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