De plus en plus de travailleurs étrangers dans les entreprises agricoles du Québec


Face à une pénurie de main-d'œuvre régionale, de plus en plus d'entreprises agricoles doivent faire appel à des travailleurs étrangers pendant la saison estivale. C'est le cas de la Ferme Bourdages Tradition de Saint-Siméon, dans la Baie-des-Chaleurs.


Alors qu'en 2012, la ferme comptait quatre travailleurs mexicains, ils sont 35 cet été à y cueillir des fraises.


La Ferme Bourdages Tradition fait appel à ces travailleurs depuis maintenant quelques années, car l'entreprise peine à combler ses besoins en main-d'œuvre avec la population locale.


C'est un peu généralisé au Québec pour les entreprises agricoles de moyenne et grande taille. On est en pénurie de main-d'oeuvre et c'est pour ça qu'on a recours à des travailleurs étrangers explique le copropriétaire de la ferme, Jean-François Bourdages.


Les travailleurs étrangers sont présents en grand nombre partout.

Jean-François Bourdages, co-propriétaire de la Ferme Bourdages Tradition


 

L'entreprise paie les billets d'avion des Mexicains, puis prélève une partie de leurs salaires afin de rembourser les frais de déplacement.


 

Les travailleurs sont rémunérés au salaire minimum et hébergés sur le site de la ferme pour une période de cinq à six semaines.


 

C'est une petite communauté; le soir, ils s'amusent, ils jouent au soccer. On va à l'épicerie avec eux une fois par semaine souligne Jean-François Bourdages.


 

Pour les travailleurs étrangers, ces conditions sont souvent meilleures que celles offertes dans leur pays.


Je veux une vie meilleure et ici j'en ai la chance alors qu'au Mexique, je ne l'avais pas affirme l'un des Mexicains employés par la ferme.


À la merci des politiques migratoires


Selon l'Union des producteurs agricoles (UPA), la demande pour les travailleurs étrangers est grandissante en Gaspésie, qui affiche un taux de chômage de plus de 12 %.


Je le constate au bureau aussi, de plus en plus d'entreprises s'informent pour savoir comment ça fonctionne observe la conseillère aux entreprises pour l'UPA Gaspésie, Véronique Babin Roussel.


En même temps, il ne faut pas mettre tous ses oeufs dans le même panier; s'il arrive quelque chose et que les frontières sont fermées, c'est le scénario catastrophe.


Véronique Babin Roussel, conseillère aux entreprises pour l'UPA Gaspésie


 

Bien que les fraises aient poussé avec une semaine de retard, la saison s'annonce bonne selon le co-propriétaire de la Ferme Bourdages Tradition.


L'entreprise produit des fraises depuis 1940 et emploie une cinquantaine de personnes en haute saison.


Source : Sympatico.ca

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