Forte croissance du revenu disponible par habitant au Québec et dans l’ensemble des régions administratives en 2017

 

Québec, le 21 mai 2019. – Selon les plus récentes estimations annuelles, le revenu disponible par habitant croît, en dollars courants, de 3,6 % au Québec entre 2016 et 2017. En même temps, l’indice implicite de prix des dépenses de consommation finale des ménages augmente de 1,0 %. Cela signifie que le pouvoir d’achat des Québécois, mesuré par le revenu disponible réel par habitant, progresse de 2,7 % en 2017 (2,2 % au Canada). Au Québec il s’agit de la plus forte augmentation annuelle depuis 2008. C’est ce qui ressort, entre autres, de la publication Bulletin Flash, Revenu disponible diffusée aujourd’hui par l’Institut de la statistique du Québec.

 

Taux de croissance du revenu disponible par habitant, en termes réels, provinces, territoires et Canada, 2016-2017


(…) 

La hausse observée au Québec en 2017 provient essentiellement de l’augmentation de la rémunération des salariés, principale composante du revenu disponible.

 

L’écart entre le Québec et le Canada demeure, mais il rétrécit

 

Malgré une augmentation plus forte que dans l’ensemble du Canada en 2017 (3,6 % contre 3,4 %), le revenu disponible par habitant du Québec, en dollars courants, demeure inférieur à celui du Canada. En 2017, il se chiffre à 28 785 $ au Québec contre 32 300 $ dans l’ensemble du pays. Cependant, cet écart a diminué au cours des dernières années, passant de 4 301 $ en 2015 à 3 515 $ en 2017.

 

La croissance s’accélère dans l’ensemble des régions administratives du Québec en 2017

 

En 2017, la croissance du revenu disponible par habitant, en dollars courants, est plus forte qu’en 2016 dans l’ensemble des régions administratives du Québec. Pour une deuxième année consécutive, la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine enregistre la plus forte augmentation, soit une hausse de 5,8 %, qui suit celle de 4,4 % enregistrée un an plus tôt.

 

Tout comme en 2016, c’est la Capitale-Nationale (29 929 $) qui affiche le revenu disponible par habitant le plus élevé parmi les régions administratives. Elle est suivie par la Montérégie (29 741 $), Montréal (29 612 $) et l’Abitibi-Témiscamingue (29 514 $). En revanche, les régions du Nord-du-Québec, de la Mauricie et du Bas-Saint-Laurent continuent de fermer la marche, avec un revenu disponible inférieur à 26 400 $ par habitant.

 

Portrait à l’échelle des municipalités régionales de comté (MRC)

 

Sur les 104 MRC qui composent le Québec, 69 connaissent une croissance, en dollars courants, supérieure à celle observée dans l’ensemble de la province en 2017. Avec un bond de 15,5 %, la Communauté maritime des Îles-de-la-Madeleine est la MRC qui connaît l’augmentation, de loin, la plus prononcée. À l’inverse, les hausses les plus modestes sont enregistrées dans les territoires de l’Administration régionale Kativik (+ 0,2 %) et de L’Île-d’Orléans (+ 0,8 %).

 

En 2017, les MRC qui affichent les revenus disponibles par habitant les plus élevés se concentrent encore dans les régions métropolitaines de Québec et de Montréal ainsi que dans les régions dont l’économie repose en bonne partie sur l’exploitation des ressources minières, comme la Côte-Nord et l’Abitibi-Témiscamingue. D’ailleurs, c’est une MRC de la Côte-Nord qui présente le revenu disponible par habitant le plus élevé en 2017, soit Caniapiscau (39 303 $).

 

Revenu disponible par habitant, en dollars courants, MRC du Québec, 2017


(…).


Qu’est-ce que le revenu disponible par habitant?


Pour obtenir le revenu disponible par habitant, on additionne d’abord tous les revenus des résidents d’un territoire donné. On soustrait ensuite les transferts payés par ceux-ci aux secteurs institutionnels, dont l’impôt sur le revenu des particuliers, les cotisations aux régimes d’assurance sociale ainsi que les cotisations payées à un régime de retraite à prestations et à cotisations déterminées. Enfin, on divise par la population totale du territoire. Le revenu disponible représente ainsi le montant qui reste à la disposition des particuliers pour la consommation finale de biens et de services ainsi que pour l’épargne volontaire.

 

Source : Extrait du communiqué de l’Institut de la Statistique du Québec

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