Québec veut rembourser une partie des déménagements des travailleurs immigrants

Voilà une mesure gouvernementale qui devrait inciter les employeurs à beaucoup exploiter la plateforme Arrima pour le recrutement  de la main d’œuvre au Québec. Selon l’un des points de cette décision du gouvernement Legault, « Si une entreprise s’entend avec un travailleur étranger, le gouvernement s’engage à débourser jusqu’à 1000$ pour les frais de déménagement »… Lisez plutôt l’article

 

Québec veut rembourser une partie des déménagements des travailleurs immigrants

 

QUÉBEC | Le gouvernement Legault va mettre le pied sur l’accélérateur pour favoriser l’intégration des immigrants. TVA Nouvelles a appris que le ministre du Travail Jean Boulet annoncera lundi des mesures totalisant 55 M$ pour aider les entreprises à combler leur besoin de main-d’œuvre.


Une première somme de 22 millions servira à assumer en partie les frais de missions de recrutement des entreprises à l’étranger. 

 

Québec veut payer 50% des coûts de transport, d’hébergement et de restauration pour un maximum de 5000$. Si une entreprise s’entend avec un travailleur étranger, le gouvernement s’engage à débourser jusqu’à 1000$ pour les frais de déménagement. «Ça m’apparaît être des mesures financières qui vont vraiment inciter les entreprises québécoises à aller l’international», soutient le ministre Boulet, très conscient que l’immigration fait partie des solutions pour répondre aux besoins de main-d’œuvre. 

 

«J’estime que les travailleurs étrangers et temporaires représenteront à peu près 20% de nos besoins en main-d’œuvre dans les 10 prochaines années», affirme le ministre du Travail, qui souhaite aider 2000 entreprises, d’ici deux ans. 

 

Déjà, 12 940 entreprises ont communiqué leurs besoins en main-d’œuvre au ministère du Travail. Plusieurs peinent à recruter au Québec. 

 

En janvier, le ministre Boulet a lancé sa Grande Corvée 2.0, qui, en plus des travailleurs d’expérience, des Premières Nations et des personnes handicapées, mise sur les travailleurs étrangers pour pourvoir les 116 000 emplois disponibles actuellement au Québec. 

 

«Lorsqu’une entreprise aura épuisé son marché local et qu’elle n’est pas en mesure de répondre à ses besoins ici au Québec, elle pourra aller à l’international et moi, je serai là pour les aider financièrement», s’engage Jean Boulet qui insiste sur le fait qu’on doit recruter des immigrants qui répondent au profil recherché par les employeurs dans toutes les régions du Québec. 

 

34 M$ pour l’intégration des nouveaux arrivants


En plus des frais des missions, on ajoutera 34 M$ dans des programmes d’aide à l’intégration à l’emploi qui permettront de rembourser jusqu’à concurrence de 70% du salaire d’un immigrant pour une période allant jusqu’à 52 semaines. 

 

Avec un taux de chômage de 11% pour les immigrants qui habitent au Québec depuis moins de cinq ans, presque le double de celui des personnes nées ici, le ministre Boulet va annoncer lundi qu’il bonifiera deux programmes d’aides pour faciliter leur intégration. 

 

Son ministère déboursa entre autres une partie du salaire d’un immigrant lors d’un premier emploi. «C’est une mesure qui va permettre aux nouveaux arrivants de bien s’intégrer dans leur environnement de travail. Je veux que les conjoints, conjointes puissent bénéficier des services publics d’emploi», soutient le ministre.

 

Source : Le Journal de Québec

 

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