LA SITUATION CONCERNANT L’IMMIGRATION AU CANADA

 

Il y a maintenant plus de 4 mois que la crise sanitaire liée au COVID-19 a débuté et beaucoup se demandent ce qu’il advient de l’immigration pour le Canada et le Québec.

 

Avant cette crise, le pays tout entier était confronté à une situation de pénurie d’employés dans une économie tournant à plein régime.

 

Aujourd’hui, les mesures prises pour limiter la propagation du virus ont mis de nombreux employés au chômage technique et certains domaines d’activités sont plus touchés que d’autres, comme partout dans le monde, notamment tout ce qui est relié au tourisme.

 

À quoi doit-on s’attendre ? Les fondamentaux restent les mêmes. Le pays a besoin d’immigrants pour rajeunir sa population vieillissante et les politiques de développement économique du fédéral et de plusieurs provinces incluent l’immigration comme un des éléments incontournables de ce développement.

 

Après une période où les priorités ont été imposées par cette crise, le fédéral vient de reprendre ses rondes d’invitation pour les candidats inscrits dans le bassin Entrée Express tandis que plusieurs provinces n’ont jamais cessé de recruter toujours à travers le bassin Entrée Express.

 

Il faut dire que ce n’est pas toutes les provinces qui ont été touchées de la même façon. Certaines l’ont peu été grâce à une gestion rapide et efficace ou encore à une exposition moindre.

 

Le Québec a été la province la plus touchée avec près de 65% des décès recensés au Canada contre moins de 25% de sa population. Près de 6000 morts principalement dans des résidences de personnes âgées.

 

Ici aussi on peut voir le manque de perspectives du parti au pouvoir. Alors que des pays, comme l’Allemagne ou la Suisse, se préparaient dès la fin janvier à une pandémie potentielle, le Québec a semblé être pris par surprise appelant même l’armée canadienne à l’aide. Geste humiliant, s’il en est un, pour un parti souverainiste…  Après tout, c’est le constat d’un échec et l’incapacité de pouvoir gérer soit même ses problèmes.

 

En termes de ratio de décès par rapport à la population, cela a été bien pire au Québec qu’en France alors que depuis déjà pas mal d’années, l’ancienne puissance coloniale est réputée pour ne plus être du tout en mesure de se gérer efficacement.

Concernant ARRIMA, ouvert il y a près de 2 ans, le Ministère devait, selon les rumeurs, débuter ses invitations en mars dernier. Toujours rien pour le moment mais la pandémie a, sans doute, bouleversé les choses.

 

Nous pensons toutefois que les décisions pour les invitations sur ARRIMA se prendront fin septembre avec les données économiques qui suivront la période estivale, notamment concernant le taux de chômage. Ce dernier a augmenté avec la pandémie mais il devrait redescendre rapidement dans les mois à venir et ce sera une façon de mesurer l’impact de cette crise sanitaire sur l’économie.

 

 

Quoiqu’il en soit, tel que souligné au début de ce texte, les fondamentaux restent les mêmes et ils sont particulièrement vrais pour le Québec qui a la population la plus âgée au Canada et la province aura besoin de croissance. De plus, l’immigration est une politique sur le long terme qui ne doit pas varier en fonction de phénomènes ponctuels.

 

Il ne faut pas oublier non plus qu’entre une invitation sur ARRIMA et l’arrivée sur le territoire, il faut compter un délai d’environ 24 mois. Le Québec devra donc sélectionner rapidement.

 

Chose regrettable toutefois, malgré la pandémie, le Ministère a commencé a supprimé du bassin ARRIMA les dossiers déposés il y a plus de 18 mois et n’a pas changé sa politique d’exiger des tests datant de 2 ans ou moins pour les langues. Des dizaines de millions ont donc été dépensés pour rien par des candidats qui devront à nouveau refaire ces tests. Un respect plus grand à l’égard des candidats à l’immigration serait apprécié.   

 

Nous vous tiendrons informés des développements aussitôt qu’il y en aura. Dans l’Intervalle, un bon été à tous en appliquant les règles sanitaires maintenant devenues incontournables.

 

Très cordialement.

 

Alain GUERRERO

Président

ACCES CANADA

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