Recul du taux de chômage en août au Québec

 

Le taux de chômage au Québec a reculé en août de 0,8 point de pourcentage pour s'établir à 8,7 % tandis que l’emploi a crû de 54 000 (+1,3 %). Au pays, le taux de chômage s’est établi à 10,2 %, en recul de 0,7 point de pourcentage.

 

C’est ce qu’a fait savoir vendredi Statistique Canada en publiant son Enquête sur la population active, basée sur la semaine du 9 au 15 août, soit cinq mois après le début de la crise économique liée à la COVID-19.

 

Au Québec, le recul du taux de chômage est la quatrième baisse mensuelle consécutive. Rappelons que la pandémie, particulièrement les mesures prises pour limiter sa propagation, a eu pour conséquence de faire plus que doubler le taux de chômage le printemps dernier. Il est passé de 5,6 % en février à un sommet inégalé de 13,7 % en mai.

 

Essentiellement, la croissance de l'emploi, au cours du mois dernier, est attribuable au travail à temps plein, a noté l’agence fédérale. De plus, l'emploi a progressé dans la RMR de Montréal de 38 000 (+1,8 %) en août et a atteint 96,0 % de son niveau observé avant la pandémie.

 

Dans son Indice de l’emploi, l’Institut du Québec (IDQ) indique que près de 77 % des emplois perdus depuis le début de la crise ont été récupérés et que le taux d’activité (64,1 %) a pratiquement rattrapé son niveau d’avant la pandémie (64,7 %).

 

«C’est signe que la population temporairement inactive pendant le confinement a majoritairement rejoint le marché du travail», a-t-on précisé.

 

Sur un an, l’IDQ précise que la qualité des emplois est plus faible que l’an dernier, en plus d’être sur un plateau depuis mai dernier. De plus, «la croissance des salaires est bonne, mais en diminution relative depuis les mois précédents».

 

Chiffres encourageants

Le premier ministre François Legault s'est par réjoui des chiffres. «Le Québec continue de mieux s’en tirer que le reste du Canada, a-t-il soutenu. On a encore du travail à faire pour retrouver le plein emploi d’avant la pandémie, mais on est dans la bonne direction et notre relance est plus rapide que celle de nos voisins.»

 

M. Legault appelle d’ailleurs les Québécois à ne pas baisser la garde. «Relancer l’économie sans relancer la pandémie, c’est ça notre grand défi», a-t-il fait savoir.

 

Au Canada, le taux de chômage a aussi reculé, s’établissant à 10,2 %, la diminution la plus forte étant observée chez les femmes du principal groupe d'âge actif, soit 25 à 54 ans (7,5 %). Chez les hommes, le recul est de 0,9 point pour un taux de chômage à 8,1 %.

 

«Le nombre de Canadiens au chômage a diminué pour un troisième mois consécutif, en baisse de 137 000 (-6,3 %) en août, pour passer à un peu plus de 2,0 millions», a précisé l’agence de la statistique.

 

Après avoir augmenté de 419 000 (+2,4 %) en juillet, l'emploi a aussi progressé en août, mais de 246 000 (+1,4 %).

 

Au total, cette progression, combinée avec la hausse de 1,2 million enregistrée en mai et en juin, a porté l'emploi à 1,1 million (-5,7 %) de son niveau observé en février avant la COVID-19, a-t-on précisé.

 

L’économiste Benoit P. Durocher du Mouvement Desjardins constate que le rythme de progression de l’emploi est de moins en moins rapide.

 

«Visiblement, les gains les plus faciles à obtenir avec la réouverture des activités ont été faits au courant de l’été, a-t-il noté. Le marché du travail entrera donc prochainement dans une nouvelle phase, où les véritables séquelles de la pandémie seront davantage perceptibles.»

 

M. Durocher est d’avis qu’il va falloir «s’attendre à ce que le taux de chômage demeure à un niveau plus élevé que celui observé avant la pandémie durant encore plusieurs trimestres».

 

Source : TVA Nouvelles

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