Québec : Courtier immobilier, un métier qui gagne en popularité

 

Après douze années à travailler comme préposée aux bénéficiaires, Chantale Isabel a fait le saut l’année dernière pour devenir courtière immobilière. Comme elle, bon nombre d’intéressés ont aussi profité de la pandémie et du boom immobilier pour se lancer dans le métier. Le Collège de l’immobilier du Québec et l’Académie de l’entrepreneurship, qui offrent des formations dans le domaine, ont été témoins de cet engouement.

 

« C’est certain que la pandémie a eu un impact dans mon changement de carrière », reconnaît Mme Isabel, courtière immobilière résidentielle chez REMAX dans le secteur de Victoriaville depuis le 1er décembre dernier.

 

En avril 2020, quelques semaines après le début de la crise sanitaire, l’ex-préposée aux bénéficiaires a entamé sa formation pour devenir courtière. Au mois d’août, sa formation était terminée et au mois d’octobre, son examen réussi.

 

« J’adorais mon travail à l’hôpital, mais c’était devenu très dur, très physique. J’avais des maux de dos. Avec les arrêtés ministériels, on devait rester encore plus longtemps travailler : recommencer un autre shift complet le soir après une journée de travail. C’est là que j’ai décidé de me réorienter », explique-t-elle.

 

Un engouement important

 

Le fort intérêt pour le métier de courtier immobilier s’est traduit dans les inscriptions auprès des centres de formation. Sonia Béliveau, directrice générale du Collège de l’immobilier du Québec, le confirme. « En 2020, les admissions pour le programme de courtage immobilier résidentiel ont grimpé de 55 % par rapport à 2019 », explique-t-elle. Même son de cloche du côté de l’Académie de l’entrepreneurship, qui a été témoin d’un bon de 25 % des inscriptions pour le même type de programme sur la même période.

 

« La pandémie a eu un effet sur la popularité de la formation, croit Mme Béliveau. Il y a beaucoup de gens qui se sont retrouvés sans emploi et qui recherchaient la qualité de vie perçue d’un courtier. Le boom immobilier aussi a certainement donné envie à plusieurs. »

 

Elle constate également que le programme a été particulièrement populaire auprès de ceux qui travaillaient dans les secteurs du tourisme, de la restauration et des bars, durement frappés dans les derniers mois. « Ces gens-là ont souvent les qualités recherchées chez un courtier. Ils ont le sens de l’entregent », souligne Mme Béliveau, qui remarque également que la formation attire chaque année des profils de gens de plus en plus jeunes. (…)…

 

Source : Extrait d’article tiré de « Le devoir » / surtitre proposé par Accès canada

www.accescanadadirect.com

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