Carrières d’avenir 2014 : Conduite de grues

Aperçu des perspectives d’emploi et débouchés pour les diplômés du DEP Conduite de grues.



Le Centre de formation en conduite d’engins de chantier et de grues, situé à Les Cèdres, en Montérégie, est le seul établissement à offrir le DEP Conduite de grues au Québec. «Nous formons deux groupes de 30 élèves chaque année», affirme Guy Coutlée, directeur adjoint de l’établissement.

Mais c’est tout de même insuffisant pour répondre aux besoins de l’industrie, si bien que le Centre prévoit bientôt augmenter le nombre de places disponibles à 45 par cohorte. Le taux de placement est excellent. Les statistiques émises par la Commission de la construction du Québec indiquent que 100 % des diplômés trouvent du travail.

La demande s’explique par le vieillissement des travailleurs actifs et par les nombreux travaux de construction en cours à travers la province. «Il est temps de former la relève», soutient Julie Gendron, vice-présidente de l’entreprise Grues Maurice Gendron, qui engage des diplômés du programme. Les grands chantiers, par exemple ceux du Centre hospitalier universitaire de Montréal ou du nouvel amphithéâtre de Québec, stimulent leur embauche.



L’emploi dans le secteur
Plus d’information sur les perspectives d’emploi dans le secteur de la construction et du bâtiment.

Profil recherché
Le travail de l’opérateur de grue est exigeant physiquement. Le diplômé doit parfois assembler la grue avant de commencer à travailler, en plus de manœuvrer les outils nécessaires à l’entretien de son engin. Parce qu’il lui faut soulever des charges importantes et utiliser de l’équipement lourd, le grutier doit aussi respecter toutes les règles de sécurité. «Les opérateurs de grue doivent avoir un grand sens des responsabilités et être vigilants en tout temps», précise Guy Coutlée.

Selon Julie Gendron, s’adapter à des horaires variables exige de la flexibilité de la part des grutiers. «Ces diplômés peuvent faire une journée de 4 heures sur un chantier et travailler 14 heures le lendemain, dans des conditions complètement différentes», précise-t-elle.



Perspectives
Après sa formation, l’apprenti grutier doit suivre une période d’apprentissage de 2 000 heures sur les chantiers. Il est ensuite admis à l’examen de qualification provinciale pour obtenir le statut de compagnon, obligatoire au Québec pour conduire seul une grue. Un opérateur compétent et expérimenté pourra élargir son champ d’expertise s’il le désire et se spécialiser afin de manœuvrer un camion-flèche ou une grue sur chenille, par exemple.

D’ici les prochaines années, le milieu intégrera de plus en plus les nouvelles technologies. «Les grutiers devront alors travailler avec des ordinateurs de bord plus performants et verront apparaître diverses composantes électroniques dans les fonctions de commande de leurs engins», soutient Guy Coutlée.



Statistiques
Comment interpréter l’information

Nombre de diplômés : 56
Diplômés en emploi : 100 %
À temps plein : 96,4 %
En rapport avec la formation : 92,6 %
Aux études : 0 %
Taux de chômage : 0 %
Salaire hebdomadaire moyen : 1 548 $

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