Impôts : Quels régimes d’épargne vous conviennent ?

Plusieurs types de régimes d’épargne sont disponibles aux contribuables canadiens, pour réduire la facture d’impôt et augmenter d’autant leur valeur. Mais comment choisir ?

«Dépendamment où nous en sommes dans notre vie, nous pouvons profiter de l’un ou l’autre des régimes», affirme Caroline Allard, vice-présidente, gestionnaire de portefeuilles, Allard Allard et Associés.

Voici une brève description de ces régimes et les commentaires de Mme Allard qui s’y rapportent.

 

RÉER

Régime enregistré d’épargne-retraite

-       Cotisation : à hauteur de 18% du revenu gagné de l’année précédente

-       Maximum de cotisation : 24 930$ en 2015

-       Âge limite : 71 ans

«Idéalement, un contribuable doit commencer le plus tôt possible dans sa vie active à contribuer au RÉER et faire fructifier son argent le plus longtemps possible. On doit viser à ne pas retirer cet argent avant la retraite, alors que seront imposés les contributions et la plus-value.

«On peut y contribuer une dernière fois à l’âge de 71 ans mais avant le 31 décembre de cette même année, il devra être converti en FEER.

«Les honoraires de gestion peuvent être prélevés libre d’impôt, autant en profiter !»


FEER

Fonds enregistré de revenu de retraite

-      Conversion du REER à 71 ans

-      Retrait minimum basé sur l’âge et la valeur marchande au 31 décembre

-      Planification possible si le conjoint est plus jeune

-      Honoraires de gestion peuvent être prélevés libres d’impôt

«Le FEER est le prolongement d’un RÉER. Lorsqu’on convertit le REÉR au FEER, les placements peuvent demeurer les mêmes, mais il y aura un retrait minimum obligatoire à chaque année. Ce retrait obligatoire correspond à un certain pourcentage. Si  notre conjoint est plus jeune, on peut demander que les retraits soient basés sur l’âge du conjoint le plus jeune. Ils seront alors moindres.»


CELI

Compte d’épargne libre d’impôt

-       Créé en 2009

-       Contribution maximale de 5500$ en 2015

-       Attention aux dépôts/retraits  

«C’est un véhicule financier super intéressant, car il permet de faire fructifier ses économies  à l’abri de l’impôt. Les intérêts, dividendes et gains à capital ne sont jamais imposés, même lorsqu’on retire. Depuis le début, le maximum que l’on peut y placer est 36 500$. Si on retire de l’argent, on ne peut toutefois remettre l’argent avant l’année suivante.

«Contrairement au RÉER et au FÉÉR, il est recommandé de payer les honoraires avec de l’argent à l’extérieur du compte».


REÉE

Régime enregistré d’épargne-études

-       Deux types de régimes, individuel et familial

-       Contribution possible par un tiers (un ami ou un oncle peut y contribuer)

-       Incitatifs des gouvernements fédéral et provincial

«Nous suggérons de mettre 2500$ par enfant par année dans le REÉE, de telle sorte que le fédéral va y ajouter une somme de 500$ et le provincial, 250$. C’est une plus-value de 30% seulement en tenant compte des contributions gouvernementales. Les subventions sont versées jusqu’à ce que le bénéficiaire atteigne l’âge de 17 ans.

«Lors du décaissement, la seule partie imposable sera la plus-value et les subventions des gouvernements, et ceci, dans les mains de l’étudiant. Et normalement, l’étudiant paiera peu ou pas d’impôt.»

 

Source : Argent

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