Une étude fait ressortir les retombées économiques du bilinguisme.

Un rapport publié mercredi au Nouveau-Brunswick met en évidence les avantages économiques attribuables au caractère et à la main-d'oeuvre bilingues de la province.

Cette étude a été commandée par le Commissariat aux langues officielles du Nouveau-Brunswick.

On y mentionne que la capacité de servir des clients dans les deux langues officielles est citée comme un facteur clé lorsque des compagnies d'assurance et des entreprises du secteur de la finance d'envergure nationale décident de s'établir au Nouveau-Brunswick ou d'y étendre leurs activités.

 

On y affirme aussi que le bilinguisme a conduit au développement d'une industrie langagière vigoureuse dans la province.

Selon l'étude, grâce à ses deux langues officielles, le Nouveau-Brunswick a une industrie de centres de contact avec la clientèle et de soutien administratif qui génère annuellement 1,4 milliard de dollars en revenus d'exportation.

On estime que ce secteur emploie plus de 15 000 personnes dans la province.

Les rédacteurs de l'étude recommandent notamment la mise sur pied d'un conseil du gouvernement et du secteur privé dont le mandat consisterait à déterminer des mesures concrètes pour accroître les retombées économiques du bilinguisme.

La commissaire aux langues officielles, Katherine d'Entremont, soutient que le Nouveau-Brunswick est dans une situation unique pour tirer davantage profit de l'atout que lui procure le bilinguisme.

Elle estime que les résultats de cette étude fournissent une direction au gouvernement et au secteur privé pour atteindre ce but.

 

Source : La Presse Canadienne

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