Plus de Québécois au travail et le plus longtemps possible.

(Québec) Le gouvernement du Québec veut que les Québécois travaillent, qu'ils travaillent plus et qu'ils travaillent plus longtemps.

 

«La croissance économique des prochaines années dépendra en bonne partie de notre capacité à contrer le choc démographique, notamment en favorisant une participation accrue au marché du travail, une meilleure formation de notre main-d'oeuvre et une plus forte productivité», affirme le ministre des Finances, Carlos Leitão.

Avec la création d'un bouclier fiscal, Québec veut rendre l'effort de travail plus attrayant et compenser la perte des transferts «sociafiscaux» accordés par l'État qui survient à la suite d'un accroissement des revenus des familles.

 

«Un individu qui améliore sa situation financière, notamment par un effort additionnel de travail, ne devrait pas être pénalisé par une perte importante de son aide fiscale», insiste le ministre libéral.

Québec propose donc la mise en place d'un bouclier fiscal, un allègement annuel totalisant 52 millions $ - à compter de 2016-2017 - qui bénéficiera à près de 400 000 travailleurs.

Par exemple, un couple ayant un enfant et dont les revenus augmenteront de 5000 $ par rapport à l'année précédente recevra une prestation de 259 $ pour un revenu familial de 20 000 $, de 375 $ pour un revenu familial de 30 000 $ ou de 570 $ pour un revenu familial de 40 000 $.

«Cette aide fiscale permettra à un couple de conserver une partie plus importante des transferts dont il bénéficiait», estime le ministère.

52millions $en allègement annuel pour ceux dont le revenu a augmenté 83 millions $en crédits d'impôt pour les travailleurs d'expérience.

 

Retarder la retraite

Le gouvernement du Québec veut aussi inciter les travailleurs les plus âgés à retarder le moment où ils lèveront les feutres. Et des nouveaux retraités à reprendre le collier.

À cet égard, le ministre Carlos Leitão propose deux mesures fiscales : la bonification graduelle du crédit d'impôt pour les travailleurs d'expérience à partir de 2016 et la hausse graduelle de 65 à 70 ans de l'âge d'admissibilité au crédit d'impôt en raison de l'âge.

«Au cours des dernières décennies, l'âge moyen de la prise de retraite au Québec a diminué pour s'établir à 62 ans en 2014, comparativement à 65 ans en 1976», fait remarquer le ministère des Finances. «Dans ce contexte, le gouvernement doit mieux cibler la clientèle du crédit d'impôt pour les travailleurs d'expérience afin d'atténuer la retraite hâtive des travailleurs.»

Selon le ministère des Finances, les modifications apportées à l'égard du crédit d'impôt pour les travailleurs d'expérience afin qu'ils demeurent sur le marché du travail permettront à ces derniers de bénéficier d'une aide additionnelle de 83 millions $. 

Cette mesure permettra à près de 130 000 travailleurs de toucher une aide fiscale additionnelle moyenne de 683 $ par année.

 

Formation de la main-d'oeuvre

Par ailleurs, il y a parfois un monde entre la formation et les besoins et les besoins des entreprises. 

Pour combler cet écart, Québec met en place une série de mesures totalisant 123 millions $ sur cinq ans pour soutenir la formation, notamment en favorisant le recours aux stages en milieu de travail et l'attribution des bourses d'études dans des domaines de formation jugés prioritaires.

 

Source : Le Soleil

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