Plan Nord: Québec vise des investissements de 50 milliards et 10 000 emplois.

Le cycle baissier du prix des métaux n'a pas freiné les ardeurs du gouvernement Couillard, qui a dévoilé mercredi la nouvelle mouture du Plan Nord, dont les cibles sont un peu moins ambitieuses que sa première version.


D'ici 2035, Québec prévoit que les investissements totaux devraient atteindre 50 milliards de dollars.

Accompagné d'une dizaine de ministres, le premier ministre Philippe Couillard s'est déplacé à Montréal mercredi pour dévoiler en grande pompe les nombreux aspects de sa promesse formulée lors de la dernière campagne électorale.

Un plan d'action est prévu pour les cinq premières années, soit jusqu'en 2020, avec 17 projets miniers et des investissements d'environ 2 milliards $.

Le gouvernement Couillard estime que les investissements devraient totaliser environ 22 milliards $, ce qui devrait créer 10 000 postes lors de la période de construction et générer 9730 emplois pendant la période d'exploitation.

 

Au total, il s'agit de cibles moins ambitieuses que le Plan Nord mis de l'avant par le gouvernement libéral de Jean Charest en 2011 et qui prévoyait des retombées de 80 milliards $ sur une période de 25 ans, en plus de créer 20 000 emplois.

Le cabinet conseil EY (Ernst & Young) a réagi par la voix de deux de ses experts. Sylvain Vincent, associé directeur pour le Québec, se veut très optimiste.

«Je salue la relance du Plan Nord avec son horizon 2035 et son plan d'action 2015-2020. Ce projet de développement économique est rassembleur. Il a le potentiel de faire travailler ensemble non seulement les communautés locales, mais une variété d’intervenants, de partenaires et d’entrepreneurs qui gravitent de près ou de loin de partout en province.»

Il ajoute: «Vous vous souvenez du projet de la baie James, considéré alors comme le projet du siècle? Le développement du Nord québécois a le potentiel de générer encore une fois une grande richesse pour tous les citoyens de la province. À nous de faire du Plan Nord le projet du 21e siècle!»

 

Quant à Zahid Fazal, associé chez EY et leader de l’équipe des mines et métaux au Québec, il estime qu'il s'agit là d'une «annonce positive qui vient encourager les acteurs du secteur des mines et des métaux. (...) Grâce au Plan Nord, le secteur minier du Québec pourrait devenir plus concurrentiel sur la scène mondiale.»

Pour lui, cette relance peut s'avérer déterminante en terme d'accès aux sites.

«Bien que la productivité soit le principal risque des sociétés minières à l’échelle mondiale, l’accès aux infrastructures représente souvent un défi encore plus important à surmonter, particulièrement dans le Nord du Québec, où il reste encore à établir les accès. Les investissements stratégiques considérables que prévoit le Plan Nord sont déterminants pour le succès de celui-ci et pour l’avenir du secteur minier au Québec.»

 

Source : Les Affaires

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