Exportations : une stratégie axée sur les secteurs économiques

Le ministre de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations, Jacques Daoust, souhaite que la prochaine stratégie à l’exportation du gouvernement du Québec mise davantage sur des secteurs économiques que sur des marchés à conquérir.

 

 « L’orientation qu’on veut lui donner est un peu différente de celle du gouvernement précédent, qui était très sectorielle en termes géographiques. […] On veut travailler beaucoup sur les secteurs économiques », a-t-il affirmé en entrevue au Devoir pour marquer le lancement des consultations entourant la nouvelle stratégie. 

Des rencontres auront lieu jusqu’en février 2016 avec des associations sectorielles, et les entreprises qui le désirent pourront faire connaître leur point de vue en ligne à partir du 30 novembre. Le document final devrait être dévoilé au printemps 2016.

 

 Comme il le répète depuis ses débuts comme ministre de l’Économie, M. Daoust a l’intention d’accorder une importance particulière aux grands joueurs des secteurs du jeu vidéo, des technologies de l’information ou de l’aéronautique. Il veut également inclure des mesures spécifiques pour des secteurs « prioritaires » comme le transport terrestre, la construction ou les mines.

 « On a une balance commerciale qui est déficitaire [c’est-à-dire que les importations surpassent les exportations], surtout à cause du pétrole, il faut essayer de la compenser le mieux possible avec ce qu’on sait faire », dit-il.

 

 Garder l’esprit ouvert

 Les États-Unis représentent évidemment un marché d’exportation incontournable, mais pour le reste, le ministre Daoust préfère garder l’esprit ouvert. « J’irai là où le marché se trouve », résume-t-il.

 Cela dit, il admet que la Chine constitue une destination de choix pour plusieurs compagnies québécoises qui oeuvrent dans le domaine du loisir. « Considérant le moment dans l’évolution sociale de ce pays-là, c’est un bon endroit parce qu’il y a un marché suffisant et un besoin qui correspond à nos compétences. »

 Pour qu’une entreprise puisse exporter, il faut d’abord qu’elle soit en bonne santé chez elle, note le ministre. Et comme le répète depuis quelque temps Manufacturiers et Exportateurs du Québec, les besoins de main-d’oeuvre qualifiée sont criants dans la province.

 

 Le ministre répond que ses collègues et lui favorisent toujours une meilleure adéquation entre la formation et les exigences du marché du travail. « On a plus un problème d’employés qu’un problème d’emplois au Québec », précise-t-il.

Le nombre d’années qui seront couvertes par la nouvelle stratégie à l’exportation sera décidé à la suite des consultations. Les consultations concernant la nouvelle stratégie de développement de l’industrie aérospatiale devraient par ailleurs prendre fin d’ici le début de 2016. Les deux stratégies pointeront dans la même direction, promet M. Daoust.


Source : Le Devoir

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