Planification de l’immigration, plusieurs aspirations de la couche sociale …

 

Quelques jours après le démarrage de la Consultation  sur la planification pluriannuelle 2024 -2027,  plusieurs tendances se dégagent au sein de la société civile et même politique pour afficher une position claire sur la nouvelle dynamique de l’immigration au Québec.

 

Il y a une première tendance qui approuve d’une façon générale, les modifications apportées aux différents programmes d’immigration au Québec annoncées par le Premier Ministre François Legault et son Ministre de l’immigration, Christine Fréchette.

 

C’est le cas par exemple de certains acteurs des milieux d’affaires de la province en l’occurrence, le Conseil du Patronat du Québec (CPQ) qui reconnaissent que  les nouvelles orientations correspondent à neuf de leurs propositions sur dix contenues dans leur « Livre blanc en immigration : Portrait et solutions »  publié l’année dernière à ce sujet.

 

Le CPQ approuve le retour du programme des immigrants investisseurs et de la création d’un volet spécifique pour le repreneuriat d’entreprise.

 

« À l’image de la population québécoise, les employeurs vieillissent. Plusieurs propriétaires d’entreprises cherchent à passer le flambeau à une relève ici afin que l’entreprise demeure au Québec », rappelle M. Karl Blackburn, Président et chef de la direction du CPQ.

 

Certaines entités de la société civile sont restées par contre catégoriques sur la question des seuils d’immigration car estimant au préalable des clarifications bien précises…c’est le cas de la fédération des Chambres de Commerce du Québec (FCCQ) qui réclame des paramètres bien précises dans la détermination des seuils. Ils sont rejoints  par la Table de convention des organismes au services des personnes refugiés et immigrantes ( TCRI) qui n’est pas d’avis que Québec comptabilise les personnes à statut temporaires vivant déjà au Québec dans les cibles.

 

Une autre tendance souhaiterait qu’on apporte des correctifs sur l’exigence de la compétence linguistique en français. Selon par exemple l’Association Québécoise des Avocats et Avocats en Droits de l’Immigration (AQAADI), il n’est pas utile d’imposer cette exigence non seulement aux conjoints ou conjointes des immigrants pour la procédure du PEQ mais aussi  à certains corps de métiers comme ceux des soudeurs, mécanicien, manutentionnaires…

 

Une autre tendance approuve surtout la régionalisation de l’immigration. C’est le cas du parti politique Québec Solidaire (QS) et bien d’autres entités de la société civile québécoise qui souhaite carrément qu’une autre catégorie d’immigration plus souple soit consacrée à la régionalisation.

 

On n’oubliera pas egalement les partisans d’une immigration fortement inclusive, qui protège les droits des personnes salariés et promeut le français. Cette tendance reste la chasse gardée des centrales syndicales de la province.

 

Comme l’on pourrait le constater, le débat restent largement ouvert sur les consultations relatives à la planification pluriannuelle de l’immigration au Québec. François Legault et son gouvernement devront tenir compte de toutes ces différentes aspirations de la couche sociale pour prendre des décisions pertinentes en vue d’une meilleure planification de l’immigration dans la province.

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